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L'artiste du dimanche - 2
Dans ce rendez-vous, je vous fais partager un dimanche sur deux une découverte artistique. N'hésitez pas à me rejoindre dans ce rendez-vous car c'est bien connu, plus on est de fous plus on rit !
. . .
Aujourd'hui, je voulais mettre à l'honneur l'un des rares poèmes qui a réussi à m'émouvoir.
Guy Goffette est un poète et écrivain belge né le 18 avril 1947 (mon Dieu on est né le même jour haha).
Il vit et travaille à Paris. Poète avant tout, même lorsqu'il écrit en prose, Guy Goffette est tour à tour enseignant, libraire, éditeur. Il est membre du comité de lecture des éditions Gallimard en 2012, maison où sont édités la plupart de ses ouvrages.
En espérant que ce poème trouvera écho dans votre cœur, bonne lecture.
Tant de choses
Tu
as laissé dans l’herbe et dans la boue
tout un hiver souffrir le beau parasol rouge
et rouiller ses arêtes, laissé la bise
abattre la maison des oiseaux
tout un hiver souffrir le beau parasol rouge
et rouiller ses arêtes, laissé la bise
abattre la maison des oiseaux
sans
desserrer les dents, à l’abandon laissé
les parterres de roses et sans soin le pommier
qui arrondit la terre. Par indigence
ou distraction tu as laissé
les parterres de roses et sans soin le pommier
qui arrondit la terre. Par indigence
ou distraction tu as laissé
tant
de choses mourir autour de toi
qu’il ne te reste plus pour reposer tes yeux
qu’un courant d’air dans ta propre maison
- et tu t’étonnes encore, tu t’étonnes
qu’il ne te reste plus pour reposer tes yeux
qu’un courant d’air dans ta propre maison
- et tu t’étonnes encore, tu t’étonnes
que
le froid te saisisse au bras même l’été.
Le pêcheur d’eau, Guy
Goffette
Marque-page #48
Voici un nouveau marque-page :)
J'espère qu'il vous plaira, dites moi ce que vous en pensez !
J'espère qu'il vous plaira, dites moi ce que vous en pensez !
Zouck, Pierre Bottero
Anouck, dite Zouck, a une passion : la danse. Qu'elle partage avec sa meilleure amie, Maiwenn. Jusqu'au jour où elles s'éloignent l'une de l'autre. De son côté, Zouck, obsédée par l'idée de perdre quelques kilos superflus, se coupe du monde... Maiwenn tombe follement amoureuse et devient de plus en plus distante.
Je remercie les éditions Flammarion jeunesse pour cet envoi.
Ahlala Pierre Bottero... Si vous me suivez depuis longtemps vous devez savoir que je voue un véritable culte à cet auteur parti bien trop tôt.
Après avoir lu avidement les aventures d'Ellana et Ewilan il me tardait de le découvrir dans un autre registre. Autant vous dire que je n'ai pas été déçue. J'ai aimé retrouver sa plume simple et douce, bien que je l'ai trouvé moins aventureuse et téméraire que dans ses sagas fantastiques. Toutefois c'est assez cohérent que Pierre Bottero adopte un ton plus réaliste Zouck étant une histoire contemporaine.
Zouck c'est à la fois un récit ordinaire et tragique.
Ordinaire d'abord dans le sens où le sujet de l'anorexie est souvent traité dans les romans et que, bien souvent, il s'appuie sur la pratique de la danse classique (ou du mannequinat) (ce que je regrette un peu, j'ai une amie anorexique qui n'est pas danseuse et qui ne souhaitait pas non plus devenir mannequin). Mais j'imagine qu'il est plus simple pour un auteur d'utiliser ces "motifs" (qui peuvent être très réels), ce sont des points d'ancrage pour permettre au lecteur de comprendre la logique de cette maladie.
Tragique ensuite ; quoi de plus triste que l'anorexie, maladie insidieuse et perfide qui s'infiltre partout, qui détruit et qui gâche tout. Une maladie qui enferme. Qui tue.
C'est important d'avoir des auteurs comme Pierre Bottero qui écrivent sur ce sujet encore mal connu et souvent sous-estimé.
En bref, Zouck est un beau livre à mettre entre toutes les mains, jeunes ou moins jeunes. Le charme et le génie de Pierre Bottero ont encore opérés sur moi et je ressors de ma lecture encore un peu plus assurée, si possible, que cet auteur est fabuleux.
Après avoir lu avidement les aventures d'Ellana et Ewilan il me tardait de le découvrir dans un autre registre. Autant vous dire que je n'ai pas été déçue. J'ai aimé retrouver sa plume simple et douce, bien que je l'ai trouvé moins aventureuse et téméraire que dans ses sagas fantastiques. Toutefois c'est assez cohérent que Pierre Bottero adopte un ton plus réaliste Zouck étant une histoire contemporaine.
Zouck c'est à la fois un récit ordinaire et tragique.
Ordinaire d'abord dans le sens où le sujet de l'anorexie est souvent traité dans les romans et que, bien souvent, il s'appuie sur la pratique de la danse classique (ou du mannequinat) (ce que je regrette un peu, j'ai une amie anorexique qui n'est pas danseuse et qui ne souhaitait pas non plus devenir mannequin). Mais j'imagine qu'il est plus simple pour un auteur d'utiliser ces "motifs" (qui peuvent être très réels), ce sont des points d'ancrage pour permettre au lecteur de comprendre la logique de cette maladie.
Tragique ensuite ; quoi de plus triste que l'anorexie, maladie insidieuse et perfide qui s'infiltre partout, qui détruit et qui gâche tout. Une maladie qui enferme. Qui tue.
C'est important d'avoir des auteurs comme Pierre Bottero qui écrivent sur ce sujet encore mal connu et souvent sous-estimé.
En bref, Zouck est un beau livre à mettre entre toutes les mains, jeunes ou moins jeunes. Le charme et le génie de Pierre Bottero ont encore opérés sur moi et je ressors de ma lecture encore un peu plus assurée, si possible, que cet auteur est fabuleux.
Un passage : "Elle arrive à ma hauteur et je m'assois, non, je m'effondre sur un banc, incapable de supporter la vision de sa fragilité.
De sa beauté.
Oiseau moribond, elle est plus proche de l'envol que je ne l'ai jamais été et j'ai mal.
Déchirure.
Blessure jamais refermée.
La fille est passée. Elle arpente, au-delà des mots, une route sombre dont elle atteindra bientôt l'extrémité... Mon coeur se calme, ma respiration s'apaise.
Je m'adosse au banc et je ferme les yeux.
Souvenirs..."
160 pages
10€
L'artiste du dimanche .1
Aujourd'hui j'ouvre une nouvelle catégorie sur le blog : L'artiste du dimanche. J'avais déjà lancé une catégorie "Sur un air de peinture" mais je me suis rendue compte que je n'avais pas seulement envie de parler de peinture mais de toutes sortes d'art que ce soit des poètes, des photographes, des musiciens... Aussi tous les dimanches vous découvrirez ou redécouvrirez désormais un ou une artiste sur le blog. J'espère que ça vous plaira, moi en tout cas je suis très heureuse et impatiente de faire plein de jolies découvertes !
. . .
Pour ouvrir le bal j'ai choisi de vous parler d'un peintre que j'ai découvert récemment sur le compte Instagram @paintings.daily qui est une véritable mine d'or.
Il s'agit de Giovanni Boldini ( - de réputation internationale
travaillant principalement à Paris et à Londres.
C'est lorsqu'il s'installe à Florence afin de compléter sa formation qu'il découvre le mouvement des Macchiaioli : c'est un mouvement qui se rapproche beaucoup de l'impressionnisme en ce qu'il rejette l'académisme et s'oppose au romantisme, au néoclassicisme.
C'est en 1867, alors qu'il se rend à Paris à l'occasion de l'Exposition universelle qu'il fait la connaissance d'Edgar Degas, Édouard Manet, Alfred Sisley, Gustave Caillebotte, mais aussi de Jean-Baptiste Corot. Tous sont rattachés à l'impressionnisme ce qui explique sans doute mon amour pour ces peintres.
En 1869, un parent l'invite à Londres, où il étudie les grands portraitistes et les caricaturistes anglais, dont Thomas Gainsborough. Il exécute de nombreux portraits en petit format de dames de haut rang, qui lui valent ses premiers succès mondains, obtient de nombreuses commandes et fait de nombreux séjours dans cette ville jusqu'en 1874.
En 1872, il s'installe à Paris et prend un atelier près de la place Pigalle. Il travaille sous contrat d'exclusivité avec le marchand d'art Adolphe Goupil. En 1875, il voyage en Hollande où il découvre Frans Hals, rencontre décisive pour son art. Vers 1880, il intensifie sa production de pastels, s'éloigne des galeries Goupil qu'il quitte en 1885.
Boldini est surtout admiré et reconnu pour ses portraits de femmes de la haute société, brillants et élégants, caractérisés par un coup de pinceau hardi et fluide.
- Rita de Acosta Lydig", 1911
- "La marquise Luisa Casati", 1908
- "Mademoiselle de Gillespie, ‘La Dame de Biarritz’", 1912
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Alors, conquis(es) ?
Pour en voir plus c'est par ici
Source : merci wiki
Un roman d'aventures (ou presque), Yaël Hassan
Bon, mon père m’a demandé d’écrire la quatrième de couverture de son livre.
C’est son premier roman, j’ai tout lu au fur et à mesure, et sans moi je ne sais pas s’il serait allé jusqu’au bout. Il faut dire qu’il partait de rien, avec une vague histoire de parents disparus… Il cherchait même des conseils sur Internet !
Au début j’étais critique, mais honnêtement il s’en est bien sorti. En plus, il m’a mis dedans, avec mon vrai prénom !
Alors, si vous voulez lire un très bon roman avec du suspense, des scènes d’action, des personnages top, de l’amour* et de l’amitié, n’hésitez plus !
* J’en profite pour préciser que je ne suis pas amoureux de Bella.
Je remercie Lecteurs.com et les éditions Syros pour leur confiance.
Un roman d'aventures (ou presque) porte bien son nom puisque qu'à travers ses pages le lecteur est entraîné dans une succession d'aventures plus ou moins risquées.
La narration est très originale puisque deux histoires sont entremêlées : celle du narrateur qui a décidé d'écrire un roman que nous découvrons donc en même temps que lui et celle de sa vie qui se trouve chamboulée par des événements dont il ne comprend pas le sens mais qui vont faire remonter de vieux secrets de famille.
Cet imbriquement de deux histoires m'a beaucoup plu en ce qu'il crée un véritable suspens et tient le lecteur en haleine.
Cependant je dois bien avouer que je n'ai pas été plus charmé que ça par l'intrigue de ce livre : l'auteure m'a parfois semblé céder à des facilités scénaristiques ce qui a rendu ma lecture un peu fade. C'est aussi la raison pour laquelle je pense que ce roman pourrait davantage convenir à des lecteurs plus jeunes. De mon côté j'aurais aimé plus de profondeur.
Le style d'écriture de l'auteure m'a aussi parfois un peu refroidie. Non pas qu'il soit mauvais, loin de là, mais il m'a paru trop simple.
Toutefois, ces points négatifs n'enlèvent rien à la qualité du roman qui m'a malgré tout fait passer un agréable moment de lecture notamment grâce à sa galerie de personnages rocambolesque !
En bref, Un roman d'aventures (ou presque) a été une bonne lecture, distrayante et vibrante d'originalité. Bien qu'il ne m'est pas marqué plus que ça, je suis persuadée qu'il saura conquérir un public plus jeune.
Un passage : "- Ah oui ! Excusez-moi. C'est la première fois que ça m'arrive, ce truc. Alors, je ne suis pas encore habituée.
- Quel truc ? s'étonna Simon.
- Eh bien, d'avoir dix ans :Vous croyez que c'et facile ? Pendant un an, je me suis habituée à dire neuf et ...
Elle était au bord des larmes...
-... Et, du jour au lendemain, on nous dit qu'on en a dix, qu'on n'aura plus jamais neuf ans, Nino et moi, alors que déjà j'avais mis tellement de temps à oublier que je n'en avais plus huit !"
16,95€
256 pages
Moi après mois... Janvier 2018
Un mois qui commence mal // Départ pour Oslo // Un périple interminable // Traîner une valise de 20 kgs dans la neige c'est pas une partie de plaisir croyez moi // Découvrir son coloc norvégien // Très gentil mais pas très à cheval sur le ménage // Une douleur au genou fortement agaçante // Ecumer la ville de long en large et en travers // Commencer à la connaître par coeur // Mais il en reste tellement à découvrir // Tomber amoureuse d'Oslo // Un changement de programme pour l'année prochaine // Se demander comment une si petite erreur peut bien avoir un tel impact sur ma vie // Reste à savoir si l'impact sera positif ou négatif // En tout cas l'année prochaine sera parisienne ou ne sera pas // Se perdre dans The Paradise et Grand Hôtel // Du patin à glace en pleine ville // Des soirées à gogo // Travailler ? Mais pourquoi ? // Annuler son abonnement Netflix parce que clairement ce truc est une drogue plus dure que le chocolat // et c'est peu dire // Essayer d'éviter de penser // Un drame familial // De la neige comme s'il en pleuvait // La Norvège ou le pays où il ne fait pas bon d'être en retard (courir sur de la glace pour attraper son bus faut oublier) // Oslo ou la ville où les chauffeurs de bus sont recrutés sur leur manque d'amabilité // Rencontrer encore plein de néerlandais // Apprendre des mots d'italien // Passer des heures au téléphone // Planifier des voyages par milliers // Essayer le ski de fond // Tomber au ralenti // Encore et encore // Faudrait songer à se relever un jour
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