Terre de Brume, Cindy Van Wilder

Depuis le Bouleversement, cataclysme qui a recouvert son monde d’une brume toxique en ne laissant que de rares survivants, Héra vit à Taho dans le Sanctuaire des Prêtres de l'eau, où elle apprend à maîtriser la magie pour devenir guerrière. Au cours d'une mission, elle rencontre Intissar, une Sœur de Feu capable de communiquer avec les esprits. Intissar a bravé sa propre communauté pour venir avertir les habitants de Taho d’un terrible danger. Mais il est déjà trop tard : une vague de Brume, peuplée de créatures ni mortes ni vivantes, s'est levée... et frappe le Sanctuaire. Et elle frappera encore. Héra et Intissar s’allient afin d’empêcher leur monde de sombrer dans l’oubli.






Je remercie les éditions Rageot pour cet envoi. 

Bon je vais me confesser tout de suite : si j’ai demandé ce livre c’est en grande partie à cause de sa couverture... Non mais sérieusement, elle est incroyable ! 
Aussi, le nom de Cindy Van Wilder ne m’était pas inconnu, j’ai tellement vu passer Les Outrepasseurs que je me devais de saisir l’occasion de découvrir cette autrice. 

Au delà de ces considérations purement formelles, je dois dire que j’étais heureuse de retrouver mes premiers amours la fantasy et la magie. 

Je crois cependant que j’ai trop grandi (ou vieilli selon le point de vue) pour réellement apprécier ma lecture : la qualité est là mais le public cible étant plus Jeunesse j’ai eu du mal à réellement accroché. En fait tout était bien mais il y avait Toujours un mais : les personnages étaient chouette mais pas assez travaillés pour que je m’attache à eux, la plume était jolie mais pas assez poétique à mon goût, l’histoire originale mais les ficelles étaient trop grosses. 

Malgré tout, les messages véhiculés sont bons : les héroïnes n’ont rien de nunuches sans être surhumaines et on sent une réelle implication écologique derrière toute cette brume et l’accident criminel qui a causé son apparition. 

En bref, un premier tome prometteur qui pose les bases d’un univers original et d’une saga captivante. À mettre entre toutes les mains !

Un passage : "Le chagrin me terrasse. J'ai envie de hurler pour que ce cauchemar s'arrête, que ceux que j'aime ne meurent plus devant mes yeux.
La dernière chose que j'entends avant de basculer à nouveau dans la nuit éternelle des esprits est un rire.
Un rire d'homme.
Un rire victorieux."

16,90€
288 pages

Ash Princess, Laura Sebastian


Quand j'avais six ans, le Kaiser a tué ma mère. 

Pendant dix ans, j'ai vécu comme une morte, l'ombre de moi-même, à la merci de mes tortionnaires.

On m'a volé mon nom. Mais je ne serais jamais lady Thora. Je m'appelle Theodosia Eirene Houzzara. Comme ma mère avant moi et toutes mes aïeules, je suis reine du feu, et le sang du dieu coule dans mes veines.
Quoi qu'il m'en coûte, je reprendrai ce qui m'a été volé.












Je remercie les éditions Albin Michel Jeunesse pour cet envoi. 

Bon déjà prenons un instant pour nous arrêter sur la sublime couverture d’Ash Princess ! Une pure merveille ! 

À vrai dire j’avais un peu peur que le contenu ne soit pas aussi chouette que la couverture (comme le dit si bien le proverbe anglais : don’t judge a book by its cover !). Mais que nenni ! 
J’ai été de surprise en surprise avec ce roman dont deux qui se sont avérées être des points forts :

la plume de l’auteur déjà m’a bien plu. Rien de follement révolutionnaire ni lyrique mais un style efficace et qui collait parfaitement à l’ambiance guerrière et suspicieuse du roman. 
Et le meilleur pour la fin... L’héroïne principale ! Ni nunuche ni guerrière sans coeur, Laura Sebastian a pour l’instant éviter beaucoup d’écueils assez classiques et qu’on retrouve généralement dans les romans YA. Theo est certes très belle (à quand une battante bien laide ?) mais elle est surtout intelligente et très méfiante (point capital du roman qui tourne beaucoup autour des thèmes de la confiance, du mensonge, de la manipulation)

Au delà de ces points, et bien que l’histoire n’ai en soit rien de totalement révolutionnaire (on sent certains schémas hyper classiques se dessiner) je dirais que l’univers était bien travaillé et assez original ! Je n’avais jamais lu de romans qui mettait en avant la magie des pierres. 

En bref, un roman comme je les aime, qui sort des clous et qui m’a fait passer un excellent moment de lecture. 

Un passage : "– Tu te conduis bizarrement aujourd’hui, finit-elle par remarquer. Tout va bien ?
La vérité bouillonne dans mon esprit. « Non, pas vraiment », voudrais-je lui répondre. J’ai tué mon père; mon peuple a été exterminé aux trois quarts et je risque la mort en complotant contre le trône. Trois bonnes raisons pour ne pas être au mieux de ma forme."

19e
528 pages

Les silences de Thalès, Hélène Louise


Thalès vient d’emménager à Bayères-sur-Loire. 

Elle a seize ans, un prénom improbable et le goût des mots. 

Elle a un nouveau chien, un nouveau chat, une nouvelle maison. 

Elle a aussi un père, Pierre (professeur de mathématiques, vraisemblablement dépressif, addict au crochet) et une petite sœur, Sidonie (surdouée, hypersensible, gothique). 

Mais depuis un an déjà, Thalès n’a plus de mère.

Entre deuil-story et comédie romantique, une histoire positive et divertissante.




Je remercie Hélène Louise pour l’envoi de ce roman. 

Il m’en a fallu du temps pour me décider à le lire ce roman ! Au final je crois que la vie est bien faite parce qu’il correspondait exactement à ce que j’avais envie de lire à ce moment. 

Les silences de Thalès c’est un roman qu’on lit comme un bonbon Arlequin... on l’ouvre délicatement et on aimerait le savourer pendant une éternité. 

Mais soyons plus précis ! D’abord, j’ai adoré la galerie de personnages créée par Hélène Louise : Thalès bien sûr, mais aussi Sidonie, si touchante dans son excentricité, Isolde et ses envies farouches d’indépendance, ou encore Clément, le mec un-peu-parfait-mais-pas-trop... Oui vraiment, je peux être difficile au niveau des personnages, mais là j’ai été ravie !

Malgré quelques petites longueurs dues à un trop plein de détails à mon goût, j’ai également été ravie par la qualité de la plume de l’autrice ! J’avais déjà été séduite par son style dans Le choix d'Horace, un préquel à sa trilogie Lysandre Chalkhill.

Si vous voulez un bon roman, profond et divertissant, drôle et de qualité, ne cherchez plus vous l’avez trouvé.

En bref, un roman auto-édité certes mais qui surpasse - et de loin - certains romans édités. À lire sans modération ! 


Un passage : "- Pourquoi ne s’entend-t-on pas avec ses proches ? Et pourquoi s’entendrait-on bien avec eux, d’ailleurs ? On peut aimer les gens et ne pas les supporter. Ou les supporter sans les aimer, ce qui est sans doute pire…"


10,99e
216 pages

Moi après mois... Janvier 2019




Nouvel an posé rime avec 1er janvier éveillé // Bonne année à vous ! // Passer un, deux, trois entretiens... // Si vous connaissez un stage avec une dimension internationale contactez moi au 06 32... // A la recherche d'un jean éthique // Renouer avec le passé // Envoyer des vagues de CV // 2019 l'année des challenges // Le premier : ne pas manger de burger et de pizzas pendant un mois // Réussi // Le second voir tous les Marvel avant 2020 // Challenge bien commencé // Avec d'abord les Gardiens de la Galaxie // Craquer sur la Funko Pop de bébé Groot // Puis le premier Avenger // Pas plus conquise que ça // Aller voir la concurrence au cinéma avec le très chouette Aquaman // Participer à la soirée de lancement du dernier roman de Raphaëlle Giordano : Cupidon a des ailes en carton // Avoir la chance de pouvoir discuter avec elle // On dit merci Audrey // Repartir avec le livre et avoir hâte de le lire // De la neiiige à Paris // Se faire une crise de boulimie de séries avec les deux premières saisons de Lucifer // Puis enchaîner sur Sex Education // En parallèle continuer à envoyer des CV par milliers... // Passer 6 entretiens en un mois // Attendre des réponses et croiser les doigts très fort pour être prise dans le stage de ses rêves // Avec tout ça ne pas avoir trop le temps de lire // Et ne pas trop avoir accroché avec sa seule et unique lecture du mois Une nuit couleur de rêve // Plus qu'un mois chez Flammarion, que le temps passe vite...