Saga Horizon - tomes 2 et 3



Après un crash aérien au dessus de l'Arctique, huit jeunes survivants se réveillent, s'attendant à un paysage de neige et de glace. Autour d'eux s'étend une jungle étrange, impossible à identifier.
Peu de nourriture, pas d'eau potable, la jungle qui les entoure regorge de menaces surnaturelles : oiseaux carnivores au bec tranchant comme des lames de rasoirs, baies empoisonnées, et un cri sinistre qui résonne la nuit, se rapprochant petit à petit...
Où ont-ils atterri ? Sont-ils les victimes d'un accident d'avion ou le jouet d'une expérience ? Auront-ils le courage de faire face à la menace qui les entoure ?



Je remercie les éditions Albin Michel Jeunesse pour cet envoi. 

Pourquoi lire Horizon, la saga qui met en scène les survivants d’un crash aérien sur une île inhospitalière ? L’intrigue de base peut sembler vue et revue, on s’attend un peu à un revival de Lost mélangé à Vendredi et la vie sauvage. À vrai dire je n’ai jamais regardé Lost donc je serais bien en peine de comparer. Mais pour ce qui est de Vendredi et la vie sauvage, navrée pour ceux qui aiment ce classique, mais croyez moi Horizon est bien moins ennuyeux !

On suit donc une bande de jeunes gens dont une grande partie passionnée de robotique : ils prenaient l’avion pour se rendre à une compétition de robots au Japon. Je vous le dit car là robotique et la technologie en générale tiennent une grande place dans cette série. Je ne suis pas particulièrement au point sur cette thématique ni même très intéressée mais ne vous inquiétez pas : pas besoin d’être un génie pour se laisser happer par ces livres !

Pourquoi ont-ils survécu et pas les autres, quel est cet endroit où ils ont atterri, réussiront-ils à survivre ? Suspens, questionnements et frissons sont au rendez vous. J’ai hâte de lire le tome 4 que je viens de recevoir !

En bref, une série intense et forte en suspens : à lire !

13,50€

Proxima du Centaure, Claire Castillon



« Je l’appelle Apothéose parce qu’il n’y a aucun prénom logique à lui mettre sur le visage. Je la klaxonnerai avec ma tête jusqu’à ce qu’elle se retourne. Un jour, elle me dira son vrai prénom, à l’oreille, elle le prononcera avec le souffle. Son souffle réveillerait un mort. En attendant, de là où je me trouve, je kiffe à fond dès que je pense à elle. »


Tous les matins, Wilco regarde Apothéose passer sous sa fenêtre. Jusqu’à ce qu’un jour, il se penche tellement qu’il tombe.










Comme vous le savez peut être j’ai eu la chance de travailler pendant 6 mois à Flammarion Jeunesse et j’ai donc eu à ma disposition toutes leurs parutions possibles et imaginables (oui oui c’est quand même plutôt génial). 

Tout ça pour dire qu’à force d’entendre mes collègues vanter les mérites de Proxima, je ne pouvais que me laisser tenter ! 

Il me semble important de signaler que je l’ai lu à un moment de ma vie très triste. Je vous le dis parce que je tiens à souligner le fait que Proxima n’est pas un livre larmoyant  ou déprimant. Il est triste oui. Mais c’est tout. 

Wilco est tombé de la fenêtre de sa chambre... S’ensuit un voyage au fil de ses pensées, des conversations qu’il entend, de ce qu’on lui raconte.  On ne voit que par son prisme mais il est si large et si onirique que ne se sent pas étouffé mais plutôt emporté par un grand souffle d’émotions. Proxima est roman unique en son genre, porté par la plume délicate et sensible de Claire Castillon. 

Je ne connaissais pas cette autrice mais je suis reconnaissante d’avoir pu la découvrir. Elle a su créer un monde parallèle dans la réalité, un monde où même la souffrance nous échappe, un monde doux et fou, peuplé de mirages... Pour ça, chapeau. 

En bref, un roman magnifique et qui brille d’une rare intensité. 

Un passage : "J'ai vu que ma mère avait ses yeux des années 80, ses yeux disco qui dansent quand mes parents organisent une soirée et qu'elle s'occupe de la playlist, ses yeux désespérément gais qui attendent Richard Cocciante pour se fermer sur l'épaule de mon père. C'est son paradoxe, la musique pourrie. Et celui de mon père, d'aimer le paradoxe de ma mère alors qu'il porte d'ordinaire un regard plus que critique sur les textes qui ne sont ni de Renaud ni de Le Forestier."

13 €
223 pages

Terre de Brume, Cindy Van Wilder

Depuis le Bouleversement, cataclysme qui a recouvert son monde d’une brume toxique en ne laissant que de rares survivants, Héra vit à Taho dans le Sanctuaire des Prêtres de l'eau, où elle apprend à maîtriser la magie pour devenir guerrière. Au cours d'une mission, elle rencontre Intissar, une Sœur de Feu capable de communiquer avec les esprits. Intissar a bravé sa propre communauté pour venir avertir les habitants de Taho d’un terrible danger. Mais il est déjà trop tard : une vague de Brume, peuplée de créatures ni mortes ni vivantes, s'est levée... et frappe le Sanctuaire. Et elle frappera encore. Héra et Intissar s’allient afin d’empêcher leur monde de sombrer dans l’oubli.






Je remercie les éditions Rageot pour cet envoi. 

Bon je vais me confesser tout de suite : si j’ai demandé ce livre c’est en grande partie à cause de sa couverture... Non mais sérieusement, elle est incroyable ! 
Aussi, le nom de Cindy Van Wilder ne m’était pas inconnu, j’ai tellement vu passer Les Outrepasseurs que je me devais de saisir l’occasion de découvrir cette autrice. 

Au delà de ces considérations purement formelles, je dois dire que j’étais heureuse de retrouver mes premiers amours la fantasy et la magie. 

Je crois cependant que j’ai trop grandi (ou vieilli selon le point de vue) pour réellement apprécier ma lecture : la qualité est là mais le public cible étant plus Jeunesse j’ai eu du mal à réellement accroché. En fait tout était bien mais il y avait Toujours un mais : les personnages étaient chouette mais pas assez travaillés pour que je m’attache à eux, la plume était jolie mais pas assez poétique à mon goût, l’histoire originale mais les ficelles étaient trop grosses. 

Malgré tout, les messages véhiculés sont bons : les héroïnes n’ont rien de nunuches sans être surhumaines et on sent une réelle implication écologique derrière toute cette brume et l’accident criminel qui a causé son apparition. 

En bref, un premier tome prometteur qui pose les bases d’un univers original et d’une saga captivante. À mettre entre toutes les mains !

Un passage : "Le chagrin me terrasse. J'ai envie de hurler pour que ce cauchemar s'arrête, que ceux que j'aime ne meurent plus devant mes yeux.
La dernière chose que j'entends avant de basculer à nouveau dans la nuit éternelle des esprits est un rire.
Un rire d'homme.
Un rire victorieux."

16,90€
288 pages

Ash Princess, Laura Sebastian


Quand j'avais six ans, le Kaiser a tué ma mère. 

Pendant dix ans, j'ai vécu comme une morte, l'ombre de moi-même, à la merci de mes tortionnaires.

On m'a volé mon nom. Mais je ne serais jamais lady Thora. Je m'appelle Theodosia Eirene Houzzara. Comme ma mère avant moi et toutes mes aïeules, je suis reine du feu, et le sang du dieu coule dans mes veines.
Quoi qu'il m'en coûte, je reprendrai ce qui m'a été volé.












Je remercie les éditions Albin Michel Jeunesse pour cet envoi. 

Bon déjà prenons un instant pour nous arrêter sur la sublime couverture d’Ash Princess ! Une pure merveille ! 

À vrai dire j’avais un peu peur que le contenu ne soit pas aussi chouette que la couverture (comme le dit si bien le proverbe anglais : don’t judge a book by its cover !). Mais que nenni ! 
J’ai été de surprise en surprise avec ce roman dont deux qui se sont avérées être des points forts :

la plume de l’auteur déjà m’a bien plu. Rien de follement révolutionnaire ni lyrique mais un style efficace et qui collait parfaitement à l’ambiance guerrière et suspicieuse du roman. 
Et le meilleur pour la fin... L’héroïne principale ! Ni nunuche ni guerrière sans coeur, Laura Sebastian a pour l’instant éviter beaucoup d’écueils assez classiques et qu’on retrouve généralement dans les romans YA. Theo est certes très belle (à quand une battante bien laide ?) mais elle est surtout intelligente et très méfiante (point capital du roman qui tourne beaucoup autour des thèmes de la confiance, du mensonge, de la manipulation)

Au delà de ces points, et bien que l’histoire n’ai en soit rien de totalement révolutionnaire (on sent certains schémas hyper classiques se dessiner) je dirais que l’univers était bien travaillé et assez original ! Je n’avais jamais lu de romans qui mettait en avant la magie des pierres. 

En bref, un roman comme je les aime, qui sort des clous et qui m’a fait passer un excellent moment de lecture. 

Un passage : "– Tu te conduis bizarrement aujourd’hui, finit-elle par remarquer. Tout va bien ?
La vérité bouillonne dans mon esprit. « Non, pas vraiment », voudrais-je lui répondre. J’ai tué mon père; mon peuple a été exterminé aux trois quarts et je risque la mort en complotant contre le trône. Trois bonnes raisons pour ne pas être au mieux de ma forme."

19e
528 pages

Les silences de Thalès, Hélène Louise


Thalès vient d’emménager à Bayères-sur-Loire. 

Elle a seize ans, un prénom improbable et le goût des mots. 

Elle a un nouveau chien, un nouveau chat, une nouvelle maison. 

Elle a aussi un père, Pierre (professeur de mathématiques, vraisemblablement dépressif, addict au crochet) et une petite sœur, Sidonie (surdouée, hypersensible, gothique). 

Mais depuis un an déjà, Thalès n’a plus de mère.

Entre deuil-story et comédie romantique, une histoire positive et divertissante.




Je remercie Hélène Louise pour l’envoi de ce roman. 

Il m’en a fallu du temps pour me décider à le lire ce roman ! Au final je crois que la vie est bien faite parce qu’il correspondait exactement à ce que j’avais envie de lire à ce moment. 

Les silences de Thalès c’est un roman qu’on lit comme un bonbon Arlequin... on l’ouvre délicatement et on aimerait le savourer pendant une éternité. 

Mais soyons plus précis ! D’abord, j’ai adoré la galerie de personnages créée par Hélène Louise : Thalès bien sûr, mais aussi Sidonie, si touchante dans son excentricité, Isolde et ses envies farouches d’indépendance, ou encore Clément, le mec un-peu-parfait-mais-pas-trop... Oui vraiment, je peux être difficile au niveau des personnages, mais là j’ai été ravie !

Malgré quelques petites longueurs dues à un trop plein de détails à mon goût, j’ai également été ravie par la qualité de la plume de l’autrice ! J’avais déjà été séduite par son style dans Le choix d'Horace, un préquel à sa trilogie Lysandre Chalkhill.

Si vous voulez un bon roman, profond et divertissant, drôle et de qualité, ne cherchez plus vous l’avez trouvé.

En bref, un roman auto-édité certes mais qui surpasse - et de loin - certains romans édités. À lire sans modération ! 


Un passage : "- Pourquoi ne s’entend-t-on pas avec ses proches ? Et pourquoi s’entendrait-on bien avec eux, d’ailleurs ? On peut aimer les gens et ne pas les supporter. Ou les supporter sans les aimer, ce qui est sans doute pire…"


10,99e
216 pages

Moi après mois... Janvier 2019




Nouvel an posé rime avec 1er janvier éveillé // Bonne année à vous ! // Passer un, deux, trois entretiens... // Si vous connaissez un stage avec une dimension internationale contactez moi au 06 32... // A la recherche d'un jean éthique // Renouer avec le passé // Envoyer des vagues de CV // 2019 l'année des challenges // Le premier : ne pas manger de burger et de pizzas pendant un mois // Réussi // Le second voir tous les Marvel avant 2020 // Challenge bien commencé // Avec d'abord les Gardiens de la Galaxie // Craquer sur la Funko Pop de bébé Groot // Puis le premier Avenger // Pas plus conquise que ça // Aller voir la concurrence au cinéma avec le très chouette Aquaman // Participer à la soirée de lancement du dernier roman de Raphaëlle Giordano : Cupidon a des ailes en carton // Avoir la chance de pouvoir discuter avec elle // On dit merci Audrey // Repartir avec le livre et avoir hâte de le lire // De la neiiige à Paris // Se faire une crise de boulimie de séries avec les deux premières saisons de Lucifer // Puis enchaîner sur Sex Education // En parallèle continuer à envoyer des CV par milliers... // Passer 6 entretiens en un mois // Attendre des réponses et croiser les doigts très fort pour être prise dans le stage de ses rêves // Avec tout ça ne pas avoir trop le temps de lire // Et ne pas trop avoir accroché avec sa seule et unique lecture du mois Une nuit couleur de rêve // Plus qu'un mois chez Flammarion, que le temps passe vite... 

Les sentiments du Prince Charles, Liv Strömquist


Lors d’une conférence de presse après ses fiançailles avec Diana, le prince Charles dut répondre à la question : « Êtes-vous amoureux ? » Après une petite hésitation, il répondit : « Oui... Quel que soit le sens du mot “amour” ». Or, en lisant la presse people quelques années plus tard, on constata que de toute évidence Charles et Diana n’attribuaient pas du tout le même sens au mot « amour ».
En feuilletant les mêmes magazines, on pouvait aussi se demander comment Whitney Houston avait pu tomber amoureuse d’un sale type comme Bobby Brown, et de remarquer au passage qu’en matière d’amour, le bonheur de l’un ne fait pas forcement celui de l’autre.


 



Essentielle. Vitale. Voilà les mots qui me sont venus lorsque j’ai refermé cette BD. Si vous me suivez depuis longtemps vous savez que je ne lis pratiquement pas de BD... et pourtant aujourd’hui je viens vous présenter une véritable petite merveille.

Je suis féministe, je le revendique mais j’en parle assez peu sur les réseaux sociaux : non pas par timidité simplement parce que l’occasion ne s’est pas présentée. Or nous tenons là une perle rare qui mérite toute l’attention possible et imaginable alors je compte bien sortir du silence !

Liv Strömquist est une Suédoise qui décortique les schémas de société induisant les comportements type des hommes et des femmes et ce depuis le plus jeune âge. 
C’est fascinant et je ne prendrais pas le risque d’essayer de vous expliquer : elle le fait mille fois mieux que moi et il faut lire la BD pour comprendre à quel point nous sommes formatés et enfermés dans des cadres depuis si longtemps que nous n’en avons même plus conscience. Parce que bien sûr nos modes de fonctionnement ne sont pas dictés par une seule et même personne qui nous voudrait du mal à tous, non c’est bien plus insidieux que ça, nos habitudes et comportement découlent de l’histoire, des changements politiques, des changements de pensées... 
Vraiment cette BD est très instructive. 

Seule ombre au tableau j’ai détesté le coup de crayon de l'autrice/dessinatrice. Comme quoi ce qu’elle disait m’intéressait vraiment beaucoup : sinon je n’aurais jamais pu la lire !


En bref, une BD incroyable pour comprendre la répartition des rôles entre hommes et femmes dans la société. 


19€
136 pages

Les royaumes du Nord, Philip Pullman



 Pourquoi la jeune Lyra, élevée dans l'atmosphère confinée d'une prestigieuse université anglaise, est-elle l'objet de tant d'attentions ? De quelle mystérieuse mission est-elle investie ? Lorsque son meilleur ami, Roger, disparaît, victime des ravisseurs d'enfants qui opèrent dans tout le pays, elle n'hésite pas à se lancer sur ses traces... Un voyage vers le Grand Nord, périlleux et exaltant, qui lui apportera la révélation de ses extraordinaires pouvoirs et la conduira à la frontière d'un autre monde.
















Depuis le temps que je voulais lire ce roman, les sélections de chroniqueurs On lit plus fort par Gallimard m’ont enfin donné le coup de pouce dont j’avais besoin pour me motiver à franchir le pas. J’avais vu le film étant plus jeune et pour le coup il m’a beaucoup marqué puisqu’aujourd’hui encore je me souviens de certains passages.

Je crois qu’après avoir tant aimé le film j’avais peur d’être peur d’être déçue par le livre. Si je n'ai pas été déçu, je n'ai pas non plus été conquise. Les Royaumes du Nord est un classique de la littérature jeunesse et il le mérite bien : de part son écriture intelligente et travaillée Philip Pullman emporte son lecteur avec beaucoup de facilité et de malice.

Lyra est donc une jeune orpheline élevée par des érudits dans une université anglaise où elle coule des jours heureux, alternant entre jeux et mauvais tours, toujours en compagnie de son précieux familier. J’ai bien apprécié de suivre son évolution à travers ses aventures et le joyeux capharnaüm de sa vie. Mais j’ai encore plus aimé le fait que son comportement change au fur et à mesure des évènements : on la voit grandir et prendre en maturité et c’est très agréable. En effet j'ai eu un peu de mal avec elle au début du roman : allez savoir pourquoi, son côté je m'en foutiste m'a agacé. Mais je pense que si je l'avais lu plus jeune je n'aurais pas ressenti la même chose à son encontre.

Philipp Pullman a une imagination incroyable et je serais curieuse de lire la suite de la saga ne serait-ce que pour voir l’étendue et la précision de l’univers qu’il a créé. 

En bref, je suis ravie de m’être enfin lancée à la découverte de l’oeuvre de P.P. A lire cet hiver !

Un passage : "Un menteur chevronné ne possède pas forcément une imagination débordante; à vrai dire, beaucoup d'excellents menteurs n'ont aucune imagination, c'est ce qui confère à leurs mensonges un tel pouvoir de conviction."

528 pages
9 €

Un si petit oiseau, Marie Pavlenko


« Elle ferme les yeux, écoute la nuit, elle sent battre le cœur de la Terre, sous elle, celui des hommes, des arbres, des animaux, ce cœur nocturne qui bat depuis le commencement, qui battra après elle. Elle appartient à ce monde immense. Et son bras, peut-être, alors, est dérisoire. »














Grâce à mon stage chez Flammarion Jeunesse j’ai eu la chance de lire ce roman en avant-première (et quand je dis en avant-première je pèse mes mots, à l’heure où j’écris cette chronique la couverture n’est même pas définitive !) (oui j'ai beaucoup attendu avant de publier cette chronique). 
Mais ce livre… Quelle bombe ! Quelle pépite ! Marie Pavlenko, merci d’avoir écrit cette merveille. J’ai rarement lu un livre aussi juste : c’est un roman sur le handicap certes mais aussi et surtout sur la vie, sur la vie et son coût, certes élevé mais si précieux… 

J’ai adoré les personnages, et venant de moi ce n’est pas toujours évident, mais rien à dire je me suis régalée. Abi déjà, est incroyable, elle évolue tellement au cours de l’histoire, et nous, lecteurs impuissants on assiste à sa lutte, sa lutte désespérée pour ne pas sombrer. Mais il y a aussi sa famille ! Coline notamment qui a tout simplement éclairé le roman de sa joie de vivre. Et bien sûr il y a un garçon, un garçon qui m’a collé des frissons : sa gentillesse n’avait d’égal que son incroyable amour pour la nature.
La nature d’ailleurs, parlons en ! Elle est un véritable pilier du roman. La nature, la vraie, celle qu’on ne regarde plus assez, sauvage , celle qui ne demande pas le droit de vivre, celle qui s’impose.


En bref, un roman plein de paradoxes : tout en finesse mais dégageant une force incroyable. Chapeau Marie Pavlenko !

Un passage : "Blaise signe avec sa main amie. Il honnit peut-être son moignon qui rime avec rognon, coupé au-dessus du coude, comme elle. Mais ce qu’il met en avant, c’est l’autre. La main qui subsiste. Qui résiste. Abi ouvre sa main, la ferme. Son amie."
17,50€
352 pages