In my wish-list #10



Holà lecteurs !

In my wish-list est une catégorie d'articles où je vous présente des romans qui me font envie et où j'espère échanger avec vous si jamais vous les avez lu ou que vous en avez l'intention !

C'est parti !


Belgravia, Julian Fellowes



Le 15 juin 1815, le bal devenu légendaire de la duchesse de Richmond réunit à Bruxelles tous les grands noms de la société anglaise. La plupart des beaux officiers présents ce soir-là périront quelques heures plus tard sur le champ de bataille de Waterloo, faisant de cette réception l'une des plus tragiques de l'histoire. Mais cette nuit va aussi bouleverser le destin de Sophia Trenchard, la ravissante fille du responsable de l'intendance du duc de Wellington. Vingt-cinq ans plus tard, les Trenchard, en pleine ascension sociale, se sont installés dans le nouveau quartier de Belgravia et pensaient laisser derrière eux ces terribles événements. Mais dans un monde en mutation où l'aristocratie côtoie désormais la classe émergente des nouveaux riches, certains sont prêts à tout pour que les secrets du passé ne menacent pas leurs privilèges...Amours contrariées, intrigues entre classes sociales, sans oublier le rôle des domestiques : on retrouve dans ce roman tout le talent et le charme de l'auteur de Dowton Abbey.



Après toi, Jojo Moyes


(je vous mets le résumé du tome 1 pour éviter les spoilers)

Lou est une fille ordinaire qui mène une vie monotone dans un trou paumé de l'Angleterre dont elle n'est jamais sortie. Quand elle se retrouve au chômage, elle accepte un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. Malgré l'accueil glacial qu'il lui réserve, Lou va découvrir en lui un jeune homme exceptionnel, brillant dans les affaires, accro aux sensations fortes et voyageur invétéré. Mais depuis l'accident qui l'a rendu tétraplégique, Will veut mettre fin à ses jours. Lou n'a que quelques mois pour le faire changer d'avis.








Les avez-vous lu ? Vous font-ils envie ?

La première fois que j’ai été deux, Bertrand Jullien-Nogarède



Le scooter de Tom nous emporta loin du monde. Mes bras entouraient sa taille et je laissai ma tête reposer doucement sur son épaule. Je ne crois pas avoir été plus heureuse qu'à cet instant. Juste une fille comme les autres. Il avait suffi qu'un anglais à cravate surgisse de nulle part pour que mes pieds ne touchent plus le macadam. J'étais vraiment folle amoureuse ...



 







Je remercie les éditions Flammarion Jeunesse pour cet envoi.

 
A première vue, ce roman a tout d’une histoire d’amour jeunesse conventionnelle et attendue. Karen est une lycéenne que sa vie monotone et prévisible ennuie au plus haut point. Jusqu’au jour où Tom, un bel anglais, débarque dans sa classe… Dis comme ça franchement, je vous l’accorde, on ne s’attend pas à la petite pépite qu’est ce livre.

Bertrand Jullien-Nogarède arrive à transcender une histoire d’amour adolescente certes mignonne mais si peu originale en une véritable réflexion sur l’amour à distance, sur l’amour de jeunesse et sur l’amour en général. Dire que j’ai aimé ce roman serait bien loin de la réalité : il a fait écho en moi, il m’a bouleversé et je l’ai adoré. Il est beau, il est écrit et il mérité d’être lu.

Ne serait-ce que pour la qualité des personnages principaux ! 
Tom et Karen sont très loin des clichés habituels (malgré ce qu’on pourrait penser au premier abord : la fille un peu réservée  et première de la classe avec le beau gosse ténébreux) et ça a été un régal de suivre des personnages aussi intéressants. 

En bref, un beau roman d’amour, fort, poignant et intelligent.

 
Un passage : "Je sais bien que l'amour est une grande loterie où le temps réduit les gains de chacun à pas grand chose. Aujourd'hui, le temps file encore plus vite et on a remplacé l'expression "histoire d'amour' par celle plus commode de "relation", exit l'histoire, adieu l'amour. Je n'ai pas envie d'avoir de "relations", je préfère rester seule dans mon coin plutôt que de devenir un de ces rats de laboratoires qui raconte ses "expériences amoureuses" dans les magazines à la mode."

392 pages
14,90€

Les cancres de Rousseau, Insa Sané


C’est l’année ou jamais pour Djiraël. Il est en terminale et il a la chance de se retrouver dans la même classe que ses potes de toujours : Armand, Sacha, Rania, Doumam et Jazz. En plus, le prof principal, c’est Monsieur Fèvre – le seul prof à s’intéresser à eux… Il ne manque au bonheur de Djiraël qu’un baiser de Tatiana, qu’il convoite depuis la Seconde. En tout cas, Djiraël a décidé que cette année serait inoubliable. Aussi, quitte à se mettre l’administration à dos, il fera en sorte que l’éclate passe avant le baccalauréat. Le bonheur ne se conjugue pas au futur… Sauf que Monsieur Fèvre va avoir besoin d’aide. Et qu’il faudra donc, pour Djiraël, faire le choix entre sa quête d’amour, son intérêt personnel, les promesses faites à ses amis, et la nécessité d’agir selon son devoir. Parfois, on a décidé d’un truc et finalement on fait tout l’inverse.





Je remercie les éditions Sarbacane pour cet envoi.

Les cancres de Rousseau… Au premier abord on ne peut pas dire que le titre me parlait beaucoup… Et puis, dès les premières pages on comprend à qui on a à faire : les cancres ce sont des jeunes des cités et Rousseau n’est autre que leur lycée classé en ZEP. Ca y est, l’ambiance est posée ! S’ensuive des rires, de larmes, de la violence oui c’est vrai, de la violence à ne plus savoir qu’en faire et de la rage aussi, à en avoir le souffle coupé… Et pourtant bien au-delà de cette violence, on sent l’amitié, la vraie, la dure, la pure, celle qui donne des ailes et de la force. 

Djiraël et sa bande sont en terminal et cette année ils ont décidé que ce serait la leur. Et pour ça ils ont un plan… 
Ce livre m’a fait sourire, ce livre m’a ému. On est happé par les mots puissants d’Insa Sané, frappé par sa justesse. Oui, ce livre tape là où il faut, comme il le faut. Il est suivi de trois autres tomes et j’ai bien envie de les lire !


En bref, un roman fort, criant de vérité et terriblement lucide… À lire !

Un passage : "C’était hier. Je jouais aux billes. Et puis… je courais. Après un ballon. Après les ennuis. Après les copains, à « Chat » ou à la « Déli-Délo ». Après des notes qui sonnaient faux. Après un but. Après le flouse. Après les filles ? Non ! Après, une fille. Cette fille. Celle pour laquelle on use des semelles, des méninges et ses draps le soir.
Aimer. Il en a fallu, des sages à la barbe grisonnante pour donner corps à ce mot ; et dire qu’il suffit d’une rencontre pour en piger le sens…"


400 pages
16 €

Mon amie Adèle, Sara Pinborough

LOUISE
Mère célibataire, elle est coincée dans un quotidien minuté. Un soir pourtant elle embrasse un homme dans un bar… sans savoir qu’il est son nouveau patron.

DAVID
Psychiatre renommé et dévoué à sa femme, il regrette ce baiser mais ne peut s’empêcher de tomber amoureux de son assistante.

ADÈLE
L’épouse de David semble n’avoir aucun défaut. Si ce n’est de vouloir à tout prix devenir l’amie de Louise… Fascinée par ce couple modèle, Louise se retrouve malgré elle piégée au coeur de leur mariage. Et peu à peu, elle commence à entrevoir des failles.

David est-il l’homme qu’il prétend être ?
Adèle, aussi vulnérable qu’elle y paraît ?
Et par quel secret inavouable sont-ils liés l’un à l’autre ?

Merci aux éditions Préludes pour cet envoi.

Moi qui ne suit pas une grande fan de thriller j’avoue que j’appréhendais  un peu la lecture de celui-ci. Et puis finalement je me suis lancée… On m’avait vendu une fin de dingue… et bien pour le coup j’ai été servi moi la fille qui déteste les fins ! Là par contre, on est passé dans une autre dimension : cette fin ne m’a déplu non non, elle m’a horrifié ! 
Sara Pinborough est un génie du mal qui m’a retourné le cerveau... J’ai dû faire un véritable effort pour arriver à me sortir cette histoire de la tête. 

Et pourtant, on ne trouve pas de violence particulièrement choquante ni d’effusions de sang dans cette histoire…
Non l’horreur est bien au-delà, bien différente. Elle n’est même plus psychologique, elle est bien plus profonde et bien plus subtile : entre manipulations et mensonges l’horreur s’infiltre et infuse lentement !

L’auteure tisse sa toile à la manière d’une araignée doucereuse et nous capture sans même qu’on se débatte pour finalement nous dévorer avec délice. Si vous aimez les thrillers psychologique ce livre est fait pour vous : pour ma part je vais aller me remettre de mes émotions avec une bonne romance bien guimauve !

En bref, un roman glaçant et haletant jusqu’à la dernière page…

Un passage : "Partager un secret, ça paraît toujours génial sur le moment, ensuite ça devient un poids. Cette morsure au creux du ventre de savoir que quelque chose a été lâché et que vous ne pouvez plus le récupérer, que c’est quelqu’un d’autre désormais qui détient un pouvoir sur votre avenir. Voilà pourquoi j’ai toujours détesté les secrets. Ils sont impossibles à garder."

16,90€
448 pages

Le ciel est à nous, Luke Allnutt

Rob Coates vit en Cornouailles et partage son existence solitaire entre l'alcool et les aventures d'un soir. La brume ne se lève que lors de ses promenades aux airs de pèlerinages : Rob retourne sur les lieux où il a emmené son jeune fils Jack. Il prend alors des photos panoramiques qu'il poste sur son site, baptisé " Le ciel est à nous ". Derrière ces rares moments de grâce se dévoile, par instantanés, ce que cache la détresse de Rob : l'amour avec Anna, son ex-femme, la réussite professionnelle, un fils chéri, leur complicité partagée. Et puis le drame, et un champ de ruines. 
Rob fait de son mieux pour se détruire à petit feu, mais une découverte va le forcer à se remettre en question. Il lui faudra revenir aux sources de sa peine et projeter une lumière nouvelle sur son histoire. Au-delà du chagrin et de la culpabilité, pourra-t-il trouver la paix et se réconcilier avec le monde ?





Je remercie les éditions Cherche-Midi pour ce bel envoi. 

J’avoue qu’en ouvrant ce livre je ne m’attendais pas à une histoire aussi sombre et triste : j’y suis allée un peu à l’aveuglette et j’en ai pris plein la tête. A vrai dire on est tout de suite immergé dans l’action : on découvre Rob, alcoolique et misérable, qui noie son chagrin dans des pubs ou auprès des filles de passage. Progressivement, au fil de la narration, on comprend pourquoi et comment il en est arrivé là : la descente aux enfers fait peur à voir et paraît si improbable !

Je vous laisse le soin de découvrir quel genre de malheur Rob a enduré mais clairement on est pas sur une lecture légère et divertissante. Le coup de force de l’auteur tient d’ailleurs au fait qu’on ne tombe pas pour autant dans le pathos, à aucun moment l’auteur ne nous fait perdre de vue qu’au bout du tunnel la lumière existe. C’est ça que j’ai adoré avec ce livre : malgré les épreuves, malgré l’horreur de la vie, l’auteur donne à voir la beauté qui subsiste dans le monde. 
C’est un livre finalement très positif malgré son réalisme et la dureté de sa justesse.

C’est un livre qui fait mal, un livre romantique aussi, un livre magnifique surtout. Je ne vous conseille simplement pas de le lire en été  : ce n’est pas vraiment LA lecture estivale parfaite !

En bref, un très beau roman émouvant au possible mais jamais pathétique, parfois cruel mais toujours plein d’une vérité essentielle. 

Un passage : "Ah, les mères sur Facebook. Cette façon de parler comme si elles avaient inventé la maternité, inventé l'utérus, ce besoin prétentieux de se distinguer de leur propre mère parce qu'elles bouffent du quinoa, se font des tresses branchées et remplissent leurs Pinterest d'idées de loisirs créatifs pour gamins récalcitrants."

448 pages
21 €