Le vase où meurt cette verveine, Frédérique Martin

Quatrième de couverture :
Après cinquante-six ans d'un mariage fusionnel, la maladie de Zika la contraint à quitter Joseph et leur maison pour Paris. Hébergée chez leur fille, elle pourra plus aisément bénéficier de soins hospitaliers tandis que son mari, recueilli par leur fils, se languit loin d'elle, à Montfort. Dès lors, les amants esseulés nourrissent une correspondance passionnée ou chacun redécouvre ses enfants, leurs failles, leurs blessures et leurs reproches – les fruits amers d'un amour exclusif, tragiquement récoltés au soir de leur vie...








J'ai acheté ce court roman épistolaire au salon du livre de Montaigu, j'ai donc rencontré l'auteure, une femme très gentille ! 

Jusqu'où peut-on aller par amour ? Voilà la question que je me suis posée en refermant ce roman. 
Zika et Joseph, tous les deux très âgés, sont éloignés l'un de l'autre pendant quelques mois en raison des problèmes de santé de Zika. Pendant toute cette période où elle se fait soigner Zika cohabite avec sa fille, Isabelle. Isabelle qui est un personnage assez pathétique, tourmenté, aigri, assez détestable en fait. Ainsi les deux femmes entretiennent une relation assez particulière, très conflictuelle. Pour tout vous dire, lorsque j'ai acheté ce roman je ne m'attendais pas à de tels retournements de situations ni à une telle dose d'émotions.

Le couple s'envoie donc des lettres enflammées dans lesquelles on en apprend beaucoup sur leur très longue relation fusionnelle, sur leurs enfants aussi. On s'aperçoit progressivement qu'on a pas vraiment à faire à un couple habituel, que leur relation est vraiment exceptionnelle et à toutes épreuves. Plus le temps passe, plus le manque s'installe... 

Les lettres sont belles, la plume de Frédérique Martin est empreinte de sagesse, de douceur mais aussi de fougue et de passion et parfois il est vrai qu'elle prend aussi la couleur de la tristesse et du drame. 
Les mots de Frédérique Martin m'ont bouleversée, émue, retournée et je suis à court de termes pour décrire ce que j'ai ressenti à la lecture de ce charmant roman à la couverture si innocente. 

En bref, je vous recommande vivement Le vase où meurt cette verveine qui est un roman épistolaire comme on en fait pas assez : avec de l'amour, des sentiments et des drames muets.

Un passage : "Ainsi va la vie, on se tourne vers le passé, on se projette dans l'avenir, impuissants à savourer le moment présent. (..) Toutes [nos] sensations devraient s'ancrer là, maintenant, durant leur brève existence, avant de disparaître à jamais. Il faudrait laisser leur place, donner leur poids à chaque mot, chaque seconde, demeurer dans la présence simple et attentive, demeurer et vivre, vivre. Mais non, à la place, on espère ou on se souvient, c'est regrettable sans doute, mais c'est ainsi."


221 pages
6,50 €

15 commentaires:

  1. Tu me donnes bien envie de le découvrir :D

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  2. Je ne connais pas du tout mais tu donnes très envie ! =)

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  3. Je viens de lire un avis négatif sur ce livre qui a pourtant beaucoup plu et maintenant me voilà perdu !!!

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  4. Tu me donnes envie de lire ce roman :)

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  5. Je ne connais pas du tout mais pourquoi pas. En tout cas, ton avis donne envie.

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  6. Je ne connais pas Frédérique Martin, mais l'histoire a l'air très belle! Et j'aime beaucoup les romans épistolaires :)

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  7. La couverture m'attire énormément. J'hésite :-S

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