Le gang des rêves, Luca Di Fulvio

Une Italienne de quinze ans débarque avec son fils dans le New York des années vingt...
L'histoire commence, vertigineuse, tumultueuse. Elle s'achève quelques heures plus tard sans qu'on ait pu fermer le livre, la magie Di Fulvio.
Roman de l'enfance volée, Le Gang des rêves brûle d'une ardeur rédemptrice : chacun s'y bat pour conserver son intégrité et, dans la boue, le sang, la terreur et la pitié, toujours garder l'illusion de la pureté.









Je remercie les éditons Slatkine & co pour cet envoi. 

Lorsque les éditions Slatkine & co m’ont proposé de recevoir ce roman j’étais à la fois heureuse et un peu effrayée : j’avais peur qu’il ne soit trop violent et qu’il ne se prenne trop au sérieux. A vrai dire, je n’aurais pas pu davantage me tromper ! Si la violence est effectivement très présente dans ce roman, elle n’en est pas pour autant prédominante : je dirais qu’elle fait simplement partie des thèmes du livre, au même titre que l’amour et l’amitié, que New York ou que la notion d’appartenance à un groupe. Luca Di Fulvio nous entraîne dans la vie de différents personnages : d’abord Cetta, élément central du roman, celle par qui tout commence, puis Christmas, sans doute mon personnage préféré : c’est lui qui apporte au roman sa lumière et son rayonnement, et puis plein d’autres personnages que je vous laisse découvrir par vous-même. 

J’aime ces romans où l’on suit la vie des personnages, leur évolution avec leur peines et leurs tourments mais aussi leur joies et espoirs. Je me suis énormément attachée à eux et j’ai refermé le roman avec un sentiment non pas de perte comme on pourrait le croire mais plutôt un sentiment de devoir accompli, presque d’allégresse. C’est pour cette raison que je voudrais vraiment que vous lisiez ce roman : parce que j’ai aimé sa fin et que mon Dieu, c’est excessivement rare !


En bref, Le gang des rêves est un livre sublime, superbement écrit et je salue le talent de l’auteur qui m’a fait vivre un moment de lecture d’une rare intensité. Ce roman est fort, beau et émouvant, il prend aux tripes et à la gorge et vous ne pourrez le lâcher qu’après l’avoir dévoré. 

Un passage : "-M'man..., dit-il à voix basse, après de longues minutes.
-Oui ?
-Quand on devient adulte, on trouve que tout est moche ?
Cetta ne répondit rien. Elle regardait dans le vide. Certaines questions n'appelaient pas de réponses, parce que la réponse serait aussi pénible que la question. Elle attira son fils de quinze ans contre elle, le serra dans ses bras et se mit à lui caresser doucement les cheveux.
Instinctivement, Christmas commença par s’écarter, mais ensuite il s’abandonna entre les bras de sa mère. Il savait que c’étaient là ses dernières caresses d’enfant. Dans le silence. Parce qu’il n’y avait rien d’autre à dire."
23
720 pages

3 commentaires:

  1. J'ai entendu tellement de bien de ce livre, il me fait vraiment très envie :)

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  2. J'aime beaucoup ta chronique, elle reflète bien ce que j'aime dans ce genre de lecture et tu me donnes envie de m laisser tenter !

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  3. J'allais dire comme toi: tout ceci me semble bien sombre. Heureusement qu'il y a un peu de légèreté dans tout ça.

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