Quatrième de couverture :
Six prétendantes. Six prétendants. Six minutes pour se rencontrer. L’éternité pour s'aimer.
Ils veulent marquer l'Histoire avec un grand H.
Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d'un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l’œil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l'émission de speed-dating la plus folle de l'Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.
Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l'une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l'amour. Elle a signé pour un aller sans retour...
Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.
Je remercie chaleureusement les éditions Robert Laffont et tout particulièrement la Collection R pour l’envoi de ce roman ainsi que Livraddict pour leur organisation.
Lorsque j’ai vu ce roman c’est simple, j’ai su qu’il me le FALLAIT et qu’il serait un coup de coeur. Oui oui comme ça, direct, d’un coup bim, le coup de foudre. Alors autant vous dire que j’ai été ravie (doux euphémisme… en réalité j’ai hurlé de joie et prévenu tout le quartier) qu’il soit proposé aux partenariats par Livraddict. Après avoir rafraichit la page environ 550 fois, j’ai enfin pu poser ma candidature et, ô joie, j’ai été sélectionné.
Bon. Avant tout je dois vous prévenir que ce livre nuit gravement à la vie sociale. Mais aussi aux études et au sommeil. Vous voilà avertis. Pour être plus explicite, je n’ai pas lâché ce livre jusqu’à ce que je l’ai fini (sauf peut être pour aller en cours… et encore. J’ai même été jusqu’à me lever plus tôt pour lire, chose totalement invraisemblable croyez-moi).
Bref, je crois que je pourrais presque arrêter ma chronique ici parce que vous devez avoir saisi l’essentiel : j’ai a-do-ré ce roman. Mais cela ne ferait pas très sérieux, aussi je vais essayez de vous démontrer de manière objective pourquoi vous devez vous ruer chez le libraire le plus proche pour acheter Phobos.
Tout d’abord, first point : la forme. Rien que là on sent bien chez M. Dixen un sens inné du suspens, je dirais même presque un sens inné de la torture mais j’exagèrerais un peu. L’auteur a en effet réussi, par un habile jeu de changement de narration, à engendrer un suspens absolument divin, transformant son roman en un véritable page-turner. Il a réussi à instaurer chez son lecteur la même impatience qu’un spectateur peut ressentir devant une émission de télé-réalité qui ne passe qu’une fois par semaine à la télé (oui je suis une grande fan de Koh-Lanta, j’avoue tout).
Ensuite j’ai trouvé que prendre la télé-réalité comme thème était simplement une excellente idée. J’avoue que j’appréhendais un peu ce point là, ayant été totalement déçue par la Sélection de Kierra Cass qui ne traite, à mon sens, pas du tout de la télé-réalité. Mais c’est que Mme Cass (je m’excuse pour les fans) n’a pas une once du talent de M. Dixen. Lui a réussi a faire de la télé-réalité un des thèmes principal de son roman et ce, d’une façon magistralement aboutie.
Et puis, le plus important sans doute : le contenu ! Je pourrais vous parler pendant des heures et des heures de mon adoration totale pour Léonor (qui porte un prénom que j’adore et qui en plus est ROUSSE non mais what c’est juste l’héroïne parfaite Ö). Je pourrais aussi vous parler de chacun des personnages qui l’entoure tant ils sont tous intéressants, tous parfaitement approfondis et travaillés, tant ils m’intriguent tous autant qu’ils sont (mention spéciale pour Serena McBee).
Et je pourrais aussi vous parler du travail de recherche extrêmement sérieux et minutieux qu’a mené Victor Dixen sur Mars, pour aboutir à un roman d’une richesse incroyable et tout simplement passionnant !
Mais je vais m’arrêter là de peur de vous faire fuir mes petits lecteurs adorés (j’ai l’impression que je pourrais faire une thèse sur ce roman) ! Je m’étais promis de ne pas trop m’extasier sur Phobos pour vous laissez le droit de ne pas le lire, mais j’ai le sentiment que c’est raté. Alors lisez-le huhu
En bref, vous l’aurez compris, je suis totalement sous le charme de Victor Dixen, Phobos a été un véritable coup de coeur et j’ai vraiment hâte d’avoir la suite entre les mains ! (et mon petit doigt m’a dit que ce second tome ne sera pas le dernier…)
Un passage : "Il n'y a que la mort qui soit simple, et éternelle. Parce que tu vois, la vie, c'est compliqué, et c'est terriblement court. On a l'impression qu'on a tout le temps devant soi, mais en réalité c'est comme une séance de speed-dating : à peine entré dans la bulle, c'est déjà le moment de dégager."
433 pages
17,90 €