« N'oubliez pas : la pâtisserie est une preuve d'amour. »
Kathleen Eaden, L'Art de la pâtisserie, 1966.
Angleterre, de nos jours. Le concours pour élire la nouvelle Kathleen Eaden a commencé ! Cinq candidats sont en lice, réunis par une passion commune. Mais la confection d'un cheesecake ou d'un paris-brest ne suffit pas toujours à faire oublier les blessures et les peines.
Jenny, la cinquantaine tout en rondeurs, délaissée par son mari ; Vicki, qui aspire à plus qu'à élever son petit Alfie ; Claire, la jeune caissière mère célibataire qui ne rêve même plus d'une autre vie ; Karen, dont l'apparente perfection dissimule bien des secrets ; sans oublier Mike, veuf en pleine thérapie culinaire... Au cours d'une compétition aussi gourmande qu'échevelée, tous apprendront que l'art de la vie est au moins aussi difficile que celui de la pâtisserie.
Je remercie les éditions Préludes pour ce bel envoi.
Ce roman m’a fait l’effet d’un baume au coeur : on s’y plonge avec délice et on en ressort les papilles en éveil. Autour d’un concours de pâtisserie prestigieux quatre femmes et un homme vont se révéler et voir leur vie évoluer, prendre des chemins insoupçonnés… Qu’il était bon de suivre ces êtres de papier, de les voir se débattre dans un quotidien à la fois si banale et rude, un quotidien parfois oppressant, parfois étouffant… Un quotidien dans lequel nous pouvons tous nous retrouver et nous identifier. C’est ça qui m’a fait aimer ce roman : le réalisme et la profonde humanité des personnages. L’auteure a fait un travail merveilleux avec ses personnages jusqu’à nous les rendre aussi proche que le serait des membres de notre famille.
Sarah Vaughan a une plume assez sublime, une de ces plumes qui donne l’impression non pas de lire mais de vivre l’histoire. Un autre de ses romans m’attend dans ma PàL et je crois que je vais très vite me jeter dessus. Ce livre m’a emporté, m’a ému et s’est révélé bien plus profond qu’on ne pourrait le croire au premier abord.
Et puis, clairement il ferait une parfaite lecture estivale : une intrigue rondement menée, du suspens, un brin de mystère et pas mal d'amour.
Sarah Vaughan a une plume assez sublime, une de ces plumes qui donne l’impression non pas de lire mais de vivre l’histoire. Un autre de ses romans m’attend dans ma PàL et je crois que je vais très vite me jeter dessus. Ce livre m’a emporté, m’a ému et s’est révélé bien plus profond qu’on ne pourrait le croire au premier abord.
Et puis, clairement il ferait une parfaite lecture estivale : une intrigue rondement menée, du suspens, un brin de mystère et pas mal d'amour.
En bref, un roman aussi aérien qu’une chouquette dans lequel on croque à pleines dents.
Un passage : "Il existe de nombreuses raisons de faire la cuisine : recevoir, créer, impressionner, nourrir, chercher qui l’on est et, parfois, il faut bien le reconnaître, parfaire cet art. Mais souvent nous cuisinons pour assouvir une faim qui serait plus sûrement rassasiée par un simple geste de l’être cher. Nous cuisinons pour aimer et être aimé."
480 pages
7,90€
Ohhh j'adore le passage sélectionné :3 !! Ce roman a l'air tout frais et parfait pour l'été^^
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