Ash Princess, Laura Sebastian


Quand j'avais six ans, le Kaiser a tué ma mère. 

Pendant dix ans, j'ai vécu comme une morte, l'ombre de moi-même, à la merci de mes tortionnaires.

On m'a volé mon nom. Mais je ne serais jamais lady Thora. Je m'appelle Theodosia Eirene Houzzara. Comme ma mère avant moi et toutes mes aïeules, je suis reine du feu, et le sang du dieu coule dans mes veines.
Quoi qu'il m'en coûte, je reprendrai ce qui m'a été volé.












Je remercie les éditions Albin Michel Jeunesse pour cet envoi. 

Bon déjà prenons un instant pour nous arrêter sur la sublime couverture d’Ash Princess ! Une pure merveille ! 

À vrai dire j’avais un peu peur que le contenu ne soit pas aussi chouette que la couverture (comme le dit si bien le proverbe anglais : don’t judge a book by its cover !). Mais que nenni ! 
J’ai été de surprise en surprise avec ce roman dont deux qui se sont avérées être des points forts :

la plume de l’auteur déjà m’a bien plu. Rien de follement révolutionnaire ni lyrique mais un style efficace et qui collait parfaitement à l’ambiance guerrière et suspicieuse du roman. 
Et le meilleur pour la fin... L’héroïne principale ! Ni nunuche ni guerrière sans coeur, Laura Sebastian a pour l’instant éviter beaucoup d’écueils assez classiques et qu’on retrouve généralement dans les romans YA. Theo est certes très belle (à quand une battante bien laide ?) mais elle est surtout intelligente et très méfiante (point capital du roman qui tourne beaucoup autour des thèmes de la confiance, du mensonge, de la manipulation)

Au delà de ces points, et bien que l’histoire n’ai en soit rien de totalement révolutionnaire (on sent certains schémas hyper classiques se dessiner) je dirais que l’univers était bien travaillé et assez original ! Je n’avais jamais lu de romans qui mettait en avant la magie des pierres. 

En bref, un roman comme je les aime, qui sort des clous et qui m’a fait passer un excellent moment de lecture. 

Un passage : "– Tu te conduis bizarrement aujourd’hui, finit-elle par remarquer. Tout va bien ?
La vérité bouillonne dans mon esprit. « Non, pas vraiment », voudrais-je lui répondre. J’ai tué mon père; mon peuple a été exterminé aux trois quarts et je risque la mort en complotant contre le trône. Trois bonnes raisons pour ne pas être au mieux de ma forme."

19e
528 pages

2 commentaires:

  1. J'ai vu des avis mitigés sur ce livre donc j'hésite à me lancer même si il me fait bien envie :)

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  2. J'adore l'extrait choisi à la fin. Cette couverture est vraiment sublime. Je l'ai déjà ajouté à ma liste et ta chronique me conforte dans cette idée :)

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Merci pour votre petit mot ♥