La Maison de l'arbre joueur, Lian Hearn

Couverture de La maison de l'arbre joueurQuatrième de couverture :
Japon, 1857.
Depuis des siècles, le Japon vit replié sur lui-même. Mais, bientôt, il sera contraint de s'ouvrir aux influences étrangères. Les Occidentaux forcent les portes de l'ancien monde. La révolution couve. L'époque des samouraïs est désormais révolue, le pays est à l'aube d'une ère nouvelle.
La maison de l'Arbre joueur, dans le domaine du Chôshû, où habitent Tsuru et sa famille, n'est pas épargnée par le vent du changement. La jeune femme rêve de s'affranchir du poids des traditions ancestrales et de suivre les traces de son père en devenant médecin. Elle se trouve alors entraînée dans un monde de subversions, d'intrigues politiques et d'amours interdites. Autour d'elle agissent des hommes puissants et passionnés. Leur slogan est Sonnôjôi : «Vénérez l'Empereur, expulsez les étrangers». Leur méthode est la violence.

À travers l'inoubliable destin de Tsuru, symbole de l'émancipation de son pays, l'auteur de la saga best-seller Le Clan des Otori raconte ici une grande histoire d'amour et de guerre, d'hommes et de femmes, dans un Japon fascinant.


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Je remercie les éditions Folio et Livraddict pour m'avoir permis de lire ce livre.

Lorsque j'ai vu ce bouquin proposé dans le partenariats mon sang de lectrice n'a fait qu'un tour, je suis passée en mode ninja et je me suis précipitée à déposer ma candidature. J'aime beaucoup Lian Hearn que j'ai découvert avec sa superbe série du Clan des Otori qui fut un véritable coup de cœur. En plus le résumé promettait un livre riche en émotion et en action... j'ai donc entamé ma lecture avec beaucoup d'enthousiasme.

Toutefois c'est avec un peu moins d'entrain que j'écris ma chronique. Pour commencer, dès le début de ma lecture j'ai été douchée par le grand nombre de protagonistes aux noms -il faut bien l'avouer- assez ressemblant. Il m'a fallu un peu de temps et de patience pour assimiler l'identité de chacun, heureusement que la plupart des personnages sont répertoriés au début du livre !

On entre donc dans le roman par l'intermédiaire de Tsuru, une jeune japonaise que l'on suit tout au long du récit. C'est une jeune femme pleine de vie, d'espoirs, de rêves et d'ambitions. Elle aspire à échapper à sa condition de femme dans un Japon qui connait de forts changements, de nombreux bouleversements dû à l'arrivée des étrangers (Anglais, Français, Américains...). Je ne sais pas si je me suis réellement attachée à elle mais ce qui est sûr c'est qu'elle est pleine d'humanité tout comme les autres personnages que l'on découvre, puis perd de vue, puis redécouvre à travers les nombreuses péripéties du récit.

Je regrette cependant la densité du roman qui se perdait parfois dans des longueurs, des descriptions qui bien que très jolies ajoutaient une confusion au récit déjà assez complexe comme ça. Au final, je n'ai pas retenu grand chose de cette lecture non pas parce qu'elle n'était pas intéressante mais parce que toutes les actions semblaient mise sur le même plan peu importe leur importance. Je veux dire par là que l'auteure pouvait s'attarder sur des détails insignifiants pendant une page et consacrer le même nombre de lignes à une bataille capitale ou à la mort d'un personnage principal.

Enfin, c'est le seul point négatif du roman qui se trouve rehaussé par la présence d'une belle histoire d'amour et par la magnifique plume de l'auteure qui nous en apprend beaucoup sur la transformation d'un Japon médiéval à un Japon ultra-moderne.

En bref, malgré les longueurs et le côté confus, La maison de l'arbre joueur est un récit touchant et intéressant que l'on soit passionné par le Japon ou non.


Un passage :"Ce sont ces hommes qui sont au coeur de ce récit. Ils ont détruit l’ancien monde et réformé la nation où je vis maintenant, avec leurs rêves et leurs illusions, leur courage et leur sottise, leurs succès imprévus et leurs cruels échecs. Aujourd’hui, ceux d’entre eux qui ont survécu sont célèbres. "

587 pages
7,98 €

4 commentaires:

  1. La couverture est jolie ... si je lis bien ton billet, il vaut mieux commencer par le clan des Otori, qui t'a plus séduite ?

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    1. Oui je conseille davantage Le Clan des Otori qui est vraiment une série magnifique :D

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  2. Je pense également que je vais débuter par le Clan des Otori, que j'avais déjà repérée. Si ce récit m'attire beaucoup, par la transformation du Japon et la condition des femmes, la densité et son nombres de personnages me freinent un peu.

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